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Not Another Arty Music Blog

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5 février 2010

Stereophonics - Olympia - 4/2/10

Bon. Kelly Jones n'a pas chanté My Own Worst Enemy, mais passons, parce que le concert d'hier soir était quand même bien bon.

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[Kelly Jones, célui]

Le début du concert peut surprendre, si le public n'a aucun mal à entrer dans l'ambiance, ce n'est pas grâce au choix de setlist, première chanson tirée du dernier album, encore méconnu (normal, ça ne fait pas une semaine qu'il est sorti).

Une demi heure avant de lâcher un vrai gros tube (Maybe Tomorrow, excellemment reprit par un public qui ne chantait pas (trop) mal) c'était peut-être trop. Kelly déteste Thom Yorke, c'est connu, et jusqu'à ce moment de la soirée je pensais qu'il jouerait la même carte que lui "boycottons nos tubes, vive nos nouvelles compositions". Argument valable mais pas très contentant lorsque l'on passe tous les 5 ans dans une ville.

Mais je chipote.

Parce que les Stereophonics ont donné un vrai grand concert de rock comme même les groupes les plus labellisés sous ce genre ne sont plus capable de le faire.
Non, ils ne sont pas un groupe Pop.

Maybe Tomorrow, Have a nice day et Dakota sont des pièges à mouche qui attirent depuis les ondes radio et les clips tv et piègent les oreilles conquises. Une fois qu'on est attiré dans la toile de Kelly Jones on en vient à apprécier les morceaux plus intimistes (I'm just looking) et surtout les plus violents (My own worst enemy, j'insiste).

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[Ah oui euh... les Stereophonics : céeux]

Quelque part entre deux riffs décoiffant (pour lui au propre, pour nous au figuré), Kelly demande au public s'il se sent sexy... Les petits couples (nombreux !) de la salle frétillent, les célibataires le dévorent des yeux et moi je rigole un peu trop grassement pour être crédible.

Sur scène ça slapette comme un vrai grand groupe de rock et question attitude on n'est pas loin d'Oasis, je vous jure. En moins cons, peut-être.

Dernier petit regret, j'aurais aimé I'm Alright au lieu de She's alright en rappel. Rappel de quatre chansons après une attente impossible, les nantis du balcon se lèvent enfin lorsque petit Kelly s'énerve et éruption volcanique, l'Olympia se trémousse sur ses fondations : Dakota.
Dakota a définitivement détrôné Have a nice day en tant que THE tube du groupe, et... c'est gentil de me donner raison !

Cadeau Bonux : (la viddie n'est pas de moi, j'étais trop malade pour tenter quoi que ce soit de potable en enregistrement)

C'est flou mais le son est plutôt bon...

Pour de jolies photos et une review plus détaillée et moins bordélique je vous conseille ce lien : http://www.soul-kitchen.fr/11272-photos-concert-stereophonics-et-the-rodeo-olympia-04-02-2010

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1 octobre 2009

Starsailor à l'Elysée Montmartre 30 septembre 2009

Découvrez la playlist N.A.A.M.B avec Starsailor

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Starsailor n'a jamais été un groupe prise de tête.

Des mélodies simples & efficaces, 1 à 2 tubes par albums, 4 albums depuis 2001, année de leur formation.

  • Love Is Here (2001 UK – 2002 dans le monde); n°2 UK, n°129 US
  • Silence Is Easy (2003 UK –2004 dans le monde); n°2 UK (deux chansons étaient produites par le légendaire Phil Spector)
  • On the Outside (2005) n°13 UK
  • All The Plans

(Merci Wiki)

Comme vous le voyez, les Starsailor sont un peu les Poulidor de la Brit-pop, c'est à dire qu'ils ont un foutu mal de chien à sa classer premiers des charts, où que ce soit...
et !
Eeeeet !
Le seul endroit AU MONDE où ils ont décroché la place de number ouane a été LA FRANCE, pour le single Four to the Floor.

Place spéciale dans leur coeur, Paris a été choisie pour être la dernière date de leur tournée européenne... et selon James Walsh, le chanteur (un mélange physique de Vincent Gallo et Andreas Johnson, selon moi-même) "Dernier concert avant très longtemps because the record industry is fucked up"

Elysée Montmartre et sa salle spacieuse, Elysée Montmartre et ses marches casse-gueules, Elysée Montmartre et ses spots aveuglants braqués directement dans les yeux façon Jack Bauer devant Ben Laden.

Le peu de français de James Walsh est irréprochable : il ne prononce même pas le "s" final de Paris. Jolie veste sur chemise rouge à carreaux, jean et cheveux négligemment négligés, le monsieur nous la joue Cobain et c'est pas si mal.

In the Crossfire (sûrement la meilleure de leurs chansons rocks) arrive en deuxième position de la setlist et envoie le bois.

On pourrait croire qu'ils tenteraient une promotion de leur dernier album mais en fait ils sont surtout là pour faire plaisir à leur public et jouer les chansons cultes de leurs débuts et les gros gros tubes...

Théorie prouvée par Four to the Floor, précédé d'un speech de quelques minutes sur "merci la France". Quand la chanson débute tous les quadra présents sautillent gentiment, et puis c'est la folie dans les dernières notes. Quelques applau et une voix s'élève : "LE REMIX !!!!", et le groupe d'enchaîner sur le fameux remix, celui-là même qui les avait hissés sur la première place du podium en France. Là, c'était la folie, le petit concert sympatoche de pop-rock s'est transformé en concert électro-rock de festival, ça sautait et ça dansait, ça bougeait son body all night long.

Puis le quator nous raffraichit avec son fameux : "Don't you know you've got your daddy's eyes / Daddy was an alcoholic"

Cette chanson débute comme une chanson d'amour que pourrait vous sérénadé un mec totalement torché à 5h du mat' en sortie de boîte, mais fort heureusement, Walsh enchaîne de sa voix sans faille : "But your mother kept it all inside / Threw it all away", une de leurs chansons les plus recherchées et touchantes, clip visible ici : http://www.youtube.com/watch?v=5mtyUMsqQbA&NR=1&feature=fvwp

Tell me it's not over (que vous avez pu entendre avant d'éteindre le lecteur ^^) clôt le set de façon royale ! Les garçons y mettent du coeur et le public à force qu'on lui répéte, a lui aussi compris qu'il fallait pump it up, parce que c'était leur dernier concert et qu'ils y tenaient à ce final en beauté.
Pas mal d'émotion au moment de quitter la scène.

Et puis un rappel de folie :

James Walsh en guitare-voix nous sert sa reprise magistrale de Jealous Guy de Lennon, déjà interprétée à Taratata et visible ici : http://video.mytaratata.com/video/iLyROoafttWz.html

Puis Lullaby, et enfin le reste du groupe revient pour les deux dernières chansons.

En conclusion, un concert qui ressemblait fort à un farewell, le groupe ayant de sacrés problèmes avec les ventes de leur dernier album (comme tout le monde, hein...) la maison de disque préfère couper les frais et les prochains concerts, je le crains, seront exclusivement britanniques.

J'aurais vu Starsailor à Paris. J'aurais ri aux blagues sur le roadie encyclopédie vivante des bars irlandais all-over the globe, j'aurais entendu une voix irréprochable et des chansons canons, qui ont le mérite d'être des bandes-sons de la vie de tous les jours, la rendant un peu plus romanesque.

Pour finir je dois vous avouer que je voue un culte à la triade pop UK :  Ash - Starsailor - Snow Patrol (Irlande, Angleterre, Ecosse), et que James Walsh vénérant comme moi le Liverpool F.C

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20 juillet 2009

U2 au Stade de France - 11 juillet 2009

J'y étais.

Et comme j'étais très bien assise je peux vous témoigner sans forcer le trait : c'était gigantesque.

Gigantesque parce que 95 000 personnes,

Parce que Stade de France,

Parce que scène circulaire et installation de 50 mètres de haut,

Parce que U2.

Rien que d'accéder aux gradins est un spectacle en soi, et puis, lorsque la musique d'attente s'élève, on est loin de Cleyderman, puisque les titres rocks s'alignent, croissant dans leur qualité et leur légende pour finir en apogée par un Space Oddity grandiose reprit par tous.

Puis Kaiser Chiefs viendra mettre le feu en première partie, je suis bien contente de les retrouver avec un meilleur son que lors du dernier concert (au Rock dans tous ses états il y a quatre ans maintenant je crois). C'est énergique et parfait pour lancer le ton de la soirée. Je jubile devant Angry Mob, Everyday I love you less & less et surtout I predict a riot. Le chanteur est joueur et défie la sécurité pour s'évader dans le public, on a vraiment l'impression d'être en petit comité tout d'un coup.

Et puis comme si de rien n'était, Bono s'avance, suivi de près par le reste du groupe et tout le monde se lève. Comme pour la messe.

Les titres du dernier album s'enchaînent et le temps de s'habituer à la pléthore d'effets spéciaux et au grand écran à 360° on arrive déjà aux cultes "Still haven't find what I'm looking for", "City of Blinding Lights" et un "Sunday Bloody Sunday" un peu essouflé qui a surtout tenu grâce au public s'époumonant qu'au chanteur époumoné.

Mais sa voix tient bien le reste du temps et s'engouffre dans toutes les oreilles réunies avec une puissance d'home cinéma.

Le seul reproche que j'aurais à faire au show ce serait le trop plein de prechage : la messe oui mais le sermon plus light la prochaine fois.

Entre le soutien aux iraniens, à Aung San Suu Kyi et le message de Desmond Tutu faisant de la pub à One l'organisme créé par Bono... On commence à se demander si on est à un congrès pacifiste ou à un concert de Rock...

Heureusement les irlandais ont le goût de la démesure et l'air de rien voici le stade connecté en direct avec la Station Spatiale Internationale et ses 6 habitants pour un petit échange de banalités sous les yeux ébahis de nous tous.

Petit regret quant au rappel bien court sur deux chansons (mais bon With or Without You quoi...) et grosse GROSSE satisfaction d'avoir assisté à cela une fois dans ma vie.

Une groupe de légende, un spectacle à sa taille.

Et dans ma tête l'image de l'extinction totale des lumières et de million d'étoiles sous forme de rétroéclairage de téléphones dans l'enceinte du stade, seule dans la voie lactée, une toute autre voix dans les oreilles, mais toute aussi universelle...

29 avril 2009

Mirror Mirror / Ghinzu

Hum.

Soyons sérieux deux minutes, et objectifs trois secondes.

Ghinzu est sans doute le meilleur groupe de rock Belge, jusque là, je m'avance pas trop, et dans mes souvenirs, Ghinzu c'était aussi mon premier et plus violent pogo. Le fameux d'où ma chemise blanche est sortie rouge, et c'était pas de la sauce tomate.

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Ils ont mis 4 ans à accoucher, quatre ans pendant lesquels ils ont fureté du côté de soundtrack (Irina Palm), de production d'autres groupes (Montevideo), ou encore de faisage d'enfants.

Et bien j'ose l'assumer et me faire détester par la même occasion mais OUI, quatre ans, à leurs âges qui commencent à être avancés, ça se voit. Ils se sont un peu ramolli, les mecs.

Non seulement l'album met trois longues chansons à démarrer, pardon, à décoller, d'ailleurs ils me donnent raison en ayant titré Mirror Mirror puisque c'est cette chanson qui envoie la purée.

Et quelle purée, si je puis me permettre. (Alors là, forcément, vous me trouvez vulgaire, mais ça, c'est parce que vous ne savez pas encore que la chanson parle assez explicitement de fellation, et que du coup, j'en suis encore pluuuuuus grossière)

(si si : Let me in, let me out / Swallow me slowly / I'm down in your throat / I can hear singing / I can hear you screaming your joy)

En même temps, John Stargasm est à peu près le seul homme sur terre qui saurait me convaincre en me disant juste "Won't you forget about yourself, forget the long way home, and try me, I'm beautiful"

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[Sexuel j'ai dit !]

Le triptyque de milieu d'album est donc nettement plus convaincant, à mon humble avis, que le début pour les fans de Blow (ah bah oui les allusions sexuelles, c'est un peu leur fond de commerce).

Dream Maker est construit comme un morceau de classique sur lequel on aurait posé des parties de rap et d'autres chantées.
Si si, c'est un peu la recette Bohemian Rhapsody, mais version Ghinzu, et moi j'applaudis des deux mains.

Au sujet de ce titre Stargasm déclare qu'après coup il pense qu'elle est sur la crise des subprimes. Et moi j'aime ça. Non, pas les subprimes, ni les crises, mais qu'un artiste reconnaisse que parfois il fait des trucs il sait pas pourquoi et qu'il ne comprend que bien plus tard ce que c'est.... (comme quand on fait des enfants, hein John, pour l'instant ça va, tu crois que c'est mignon, mais dans quelques temps, tu y verras plus clair...)

Mon coup de cœur The End Of The World, petit bijou de coq à l'âne, entre ballade surromantique exaltée comme j'adule, et vision profondément pessimiste de l'âme humaine pour finir en bouquet final sur un "fuck you aaaalll", une chanson pour gens à lunettes noires qui slapettent.
Merci Ghinzu. On vous retrouve, énervés, brusques et intelligents : ça valait le coup d'attendre quatre ans (et le plaisir est daaaans ? oui... bon, je la finirai un autre jour)
On voyage grâce à cette chanson sans déconner, on voit autant de paysages différents que d'émotions défiler : c'est un film.

This Light est dans la lignée de One shot Ballerina (Electronic Jacuzzi, premier album) et Sweet Love (Blow), autant dire que c'est du bon, mais que c'est très très calme. Piano Piano.

Et encore une fois, une certaine fatigue, voire une lassitude, transparait par tous les pores du titre, mais je voudrais pas être lourde, alors je n'accuserai pas une fois de plus le temps qui passe.

Ca m'étonnera toujours comment avec des paroles aussi couillonnes ils peuvent faire marcher à fond la caisse des gens hyper littéraires comme moi : "I'm gonna try to seize the sun / I'm gonna try to give you some", parfois on a l'impression qu'ils ont débauché l'auteur de Cold Play (ouhl'insulte). Heureusement qu'il y a une différence d'environ 1000% de charisme entre les deux groupes.

This Was is Silent est la petite soeur dark de Mirror Mirror, construite sur le même rythme lancinant, pas loin de rappeler le classique aussi, question paroles on retrouve des envolées de nawak puissamment jouissives dignes de Blow. "Why don't you let it fly / your glittering gut parts to the dawn / like a rainbow, a rocket doll / riding the catwalk / 'til the dawn" It's all right. ALL right.

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Ensuite le dilemme Joy Success Happiness VS Je t'attendrai. La Belgique a l'honneur d'avoir une chanson française, sorte d'hommage de mec complétement torché à l'immense talent de Dalida, enregistré dans des conditions dont le groupe est loin de se souvenir, la France quant à elle, a droit à un erzatz de ce titre en anglais, nettement moins bandant, ajouterai-je, pour continuer sur la lancée. Autant vous dire que je vous conseille de vous munir d'un ami Belge (une bonne connaissance fera l'affaire...) afin de procéder à l'échange des deux MP3 (et vous gagnerez à l'import, promis). C'est Ovniesque et divin.

Ca me donne un nouveau but dans la vie : me bourrer la gueule avec John Stargasm, un jour.

Birds in my Head c'est un peu la bande son des patineurs artistiques quand ils ont un gros manque d'idée : du vide et des cris d'oiseaux. Les hénissements laissent place aux gazouillis, j'ai encore envie de dire... ça vieillit.

 

Heureusement les murmures sont encore une fois quasi oreillesques, fondamentalement oniriques et complètement Las Vegas Paranoiens. Donc je pardonne.

 

Dernière petite bombe et puis s'en va Kill the surfers est calibrée pour un live furibond. Et ça fucking marche.

 

Et quand John me dit "So come come on and get me baby goddess with your best wave !", j'ai vraiment l'impression qu'il a capté que le rock c'était 1) slapetter 2) essayer par tous les moyens de brancher toutes les meufs de l'univers tout en leur faisant croire qu'elles sont uniques (et dans uniques y'a... non rien) et 3) être au dessus de toute critique, trop barré, trop loin devant.

(Je ne parlerai pas de l'instrumentale, les instrumentaux c'est comme les animaux sans poils : ça me désintéresse.)

Sur ce bonne soirée, et peut-être à bientôt pour une review de deux concerts d'Iamx, mais alors, ça m'a tout l'air d'être une promesse bidon.

Toutes les (superbes) photos de cette note sont Copyright : John Doe

26 avril 2009

Soirée Rock&Beat - Printemps de Bourges 25/04/2009

Ca a commencé par une bonne surprise : l'organisation est tip top, à part la pluie, et le fait que Bourges ce soit vachement en province quand même, je n'ai rien à reprocher à ce festival (trop peu de toilettes, mais bon, lieu commun quoi, et pas de vestiaire, mais en même temps, je les voyais mal gérer ça, gros, gros bordel en perspective).

La soirée Rock&Beat c'était comme son nom l'indique un mélange de rock & d'électro, et la programmation était assez béton.

Deux salles à occuper : Le Phénix et le Palais d'Auron, mais votre envoyée spéciale ne fréquentera que la première, et pas seulement à cause de son nom chatoyant, aussi à cause du fait qu'on a jamais trouvé la seconde.

Non non c'est pas la lose internationale.

En même temps seule la prog' du Phénix m'intéressait.

Ca a commencé à 20h pile, ce qui est plutôt agréable, par Izia, une jeune chanteuse rock que je découvrais pour l'occasion. Jolie énergie, parfaite entrée en matière, un son qui tue qui laisse présager une belle nuit de concerts.

Puis levage de fesses des gradins (oui, j'avais un peu envie de me croire dans un stade et d'étonner "you'll never walk alone", mais je pense que l'assistance ne me l'aurait pas pardonné), pour Sporto Kantes, découverte également, même si je connaissais Whistle (comme tout le monde) et qu'ils sont loin d'être des petits nouveaux... et ça se sent !

C'est hyper bien rodé pour un groupe français, carré, les passages entre chansons françaises et anglaises ne choquent même pas, et petit plus, très très très bon clavier. Enfin j'dis ça, j'dis rien.

Puis les Ting Tings, ma déception de la soirée. Ca n'a pas mis le feu, en tout cas pas autant que ça aurait pu, c'était sans doute un peu trop lisse et calibré, mais c'est un peu le produit qu'ils proposent, malgré tout moment assez sympa, les chansons se laissent écouter sans marquer irrémédiablement l'oreille, mais est-ce vraiment ce qu'on attend d'eux ?

Puis, je me suis préparée, je suis dans les starting-block, et je couuuuuurre jusqu'au premier rang agripper la barrière et me préparer pour "l'homme qui murmure à l'oreille de mon ovaire gauche", càd John "grrrrrr" Stargasm et ses potes de Ghinzu.

Après une attente insoluble (première et quasi dernière de la soirée), le monsieur daigne se pointer, met dix plombes à s'installer, et commence en mode pépère. Si Mother Allegra sonne très bien dans le chapiteau, on aurait aimé un départ en flamme : au lieu de ça, ils accumulent les instrumentaux (LE truc sur lequel il vaut mieux pas insister en début de concert quand t'as que 40 minutes devant toi), très petite forme.
Et puis le monsieur se lève, et ça change tout, j'ai envie de dire.
Une fois ses fesses décollées du clavier il se les fait allègrement tripoter par un roadie barbu, fou rire dans le micro mais je pense que les premiers rangs sont les seuls à avoir pu remarquer ce qui se passe.

Son pantalon de scène est complètement déchiré et rapiécé à l'arrache avec du gros scotch noir, or ça a lâché au niveau des fesses, et au bout d'un moment il oubliera sa fierté et sortira son jeu de scène habituel, qui, dans son accoutrement était totalement hilarant.

Dès qu'ils se sont mis à jouer des chansons du précédent album ça a décoincé le public, et le public de Ghinzu est un des plus sauvages d'Europe, il faut le savoir. Do you read me était la claque habituelle, Dragster Wave et Mine superbes, mais c'est un lieu commun. Les nouvelles chansons sonnent vraiment bien, mais bon dieu... ALTERNEZ CETTE SET-LIST.

Au final ça reste du très haut niveau, et je me tâte d'aller au rock dans tous ses états juste à cause de ça. Parce que sinon il faudra attendre un Zénith à Paris le 30 octobre. Une chose cependant : je me languis du mégaphone. Et j'aurais préféré que John braque ses yeux dans les miens sur 'Til you faint (pas jouée). Mais je suis un peu gourmande.

Etienne de Crécy propose un show carré, un visuel à la Justice mais en beaaaucoup plus classe. J'ai du mal à adhérer à l'électro un peu trop déshumanisée cependant, mais c'est personnel. Rien à reprocher au monsieur.

Yuksek est beau, Yuksek est blond, Yuksek est français.

Oui :

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Et je ne peux qu'agréer avec Tsugi en le mettant dans le même sac que le petit Surkin (qu'il est tout petit, qu'il est tout mignon, qu'il est tout jeunot, qu'il est... ok on a compris)

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[Ces deux-là ont l'avenir du French électro entre leurs mains, et je suis plutôt confiante.]

C'était bien, mais je commençais à être sérieusement crevée, je solicite donc un second round avec le garçon. Ailleurs. Anywhere.

Je me suis littéralement endormie devant Birdy Nam Nam d'1) parce qu'ils ont mis 10 plombes à régler des problèmes techniques, de 2) parce que je les avais déjà vu et que ça craignait du boudin méchant dans le statique et la froideur scénique.

Néanmoins, il paraît que c'était vachement bien cette fois ci, et j'ai bien perçu le côté hypnoextatique, même si j'ai plongé.

Le dernier set était prodigué par Digitalism, des Allemands qui mixent comme des Français et qui aimeraient bien conquérir l'Angleterre, à ce que j'ai compris. Ils ont réussi le coup de force de me réveiller 4-5 fois à 5h du mat', les fiéfés filoux ont programmé du Mgmt, du Blur, du Daft Punk et plein d'autres choses qui ont tendance à me faire frémir l'oreille.

C'était gentil comme conclusion, ça ramait un peu dans les enchainements, mais bon, il était tard.

Conclusion : Ca valait le coup. Ca valait le coût (28€ la nuit). A refaire. Mais sans nuit blanche la veille. 

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31 mars 2009

Let's Make a Dream Part II

Passons à la programmation plus adulte de notre festival fantasmé :

Je vous propose des groupes qui ont déjà fait leurs preuves et qui viendront enrichir mon festival de rêve de manière charmante, anarchique et bigarrée, toujours.

Tout d'abord les inénarrables Kings Of Leon, le rock du dirty south qui parle plus aux tripes qu'au cerveau, je peux déjà jurer que leur set mettrait le feu grâce à deux armes imparables : Use Somebody et Sex on fire tirées de leur dernier album Only by the night. Si les Followill sont très très catho, ils sont aussi très très costauds. Et ont de jolis cheveux :

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The Klaxons, ils sont bons, ils sont même très merveilleux. Personne sait trop bien comment qualifier leur musique et ça, ça me plaît.

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Et puis Hip-Hopons un peu avec des diamants taillés sur mesure, j'ai envie de dire... Outkast. Parce que depuis Jacko-Wacko Jackson on a pas vu de blacks aussi originaux vendre autant et faire des tubes de ce calibre tout en restant fidèles à leur musique d'origine *reprend sa respiration*.

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Comme il faut un come-back et que celui-ci, il est quand même huuuuuge (ouais parce que Damon était jamais parti, un Gorillaz par-ci, un The good the bad & the queen par-là, un Amadou et Maryam et hoplà trois petits tours et puis revient) je disais donc : B.L.U.R... BLUR !

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C'est sûrement l'homme le plus sexuel du monde. Au monde. De l'univers. Intergalactique.

On dirait pas comme ça, mais sur scène OH BON DIEU.

Lui c'est John Stargasm, frontman de Ghinzu. Et Ghinzu ils sont tellement énormes, et tellement francophones en vrai, et ils chantent tellement bien dans un mégaphone debout sur des synthétiseurs que pour moi c'est quatre oui, ah que c'est eux la nouvelle star. (Nouvel album Mirror, Mirror, au top de ma shopping-list)

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Je me trouve éclectique.

6 mars 2009

The Naamb Back - Et si on faisait un rêve, ensemble ? PARTIE I

Ok ça fait 6 mois que vous n'aviez pas eu votre dose, mais, l'une des devises de Naamb reste et restera "Le plaisir est dans la tente l'attente".

Je vous propose aujourd'hui de constituer avec moi votre programmation rêvée pour votre festival fantasmé, on va s'accorder sur un panel qui va du rock à l'électro, puisque c'est le sujet que je maîtrise, donc ne criez pas "ôlouw" si jamais je n'inclus aucun dignitaire hip-hop ou princesse RnB. Il y aura plusieurs parties à ce dossier, et voici la première :

Dans tout festival digne de ce nom il y a des petits nouveaux, qui viennent se faire voir et peut-être vous convaincre de les adopter, dans cet ordre des choses je vous propose :

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Vus, vus et revus en concert, Neïmo rocks définitivement. Surtout en live, et dans un anglais irréprochable (paroles & accent), s'il vous plaît. Souvent placés à l'affiche avec des groupes de moins bonne qualité, pour une fois, ce ne serait pas une mauvaise idée qu'ils viennent défendre leur second album dans le meilleur festival du monde ?

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Autre découverte, le Dan Black solo, qui aurait toute sa place dans un big festival français puisqu'il s'agit du pays où il reçoit le meilleur accueil. (Comment keujlesais ? Parce qu'il fut un temps je lisais son blog, et je le suivais comme un petit chien avec son groupe : The Servant). Le gars est bon, phénomènal sur scène, rivalisant avec un Freddy Mercury (la présence, pas la voix) et un chimpanzé mâle (non, toujours pas au niveau de la voix). Son premier album solo sort le 25 mai et il sera au Bataclan le 16 avril.


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Ahlala. On commence à carresser dangereusement la tête d'affiche là non ? Oui mais que voulez-vous, ces gars, on les connait que depuis un an (pour les plus chanceux) et ce n'est que leur premier album. Sur scène, est-ce qu'il valent quelque chose ? Je vous le direz fin Mars, mais de toute façon, je les book pour faire le buzz (et voilà les deux néo-anglicismes en B- qu'il faut placer dans sa note de blog pour paraître en tout point hype et innovante, that is done). Et puis Rich Girls en live ça va faire voler des soutiens-gorges et petites culottes de toutes part.

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Puis Joe Lean and the Jing Jang Jong, dans le genre pas vraiment connus du tout mais qui va rapidement vous noyer les oreilles... s'ils se décident à le lâcher leur putain de premier album. Pour l'instant il faut se consoler avec les clips et leur myspace et mon article sur naamb. Rien que pour Joe (l'énergumène en zlip), cela vaut 10 fois le détour.

goo

Ma petite pépite électro à moi que j'aime.
Goose.
Goose.
Goose.
Gaaaah.
Je ne sais pas encore grand chose d'eux à part qu'ils me mettent dans un état proche de l'Alaska puis la seconde d'après du Nouveau-Mexique. Un truc de dingue rien que pour tes pieds ami électro-addict.


zaza

[Genre ça manque de femmes nouvelles, de français nouveau. Et bah on va remplir les quotas, et avec plaisir.]

C'est au détour d'une énième soirée Flèche d'or bancale que je rencontrai artistiquement une femme bigarrée et pourvue d'un accordéon, le sourcil levé je l'ai écoutée d'une oreille, puis de deux, puis avec le cerveau et le coeur. A écouter pour comprendre cequoijeveuxdire : la vie à deux. Ca parle d'amour. Mais pas que. Puisque ça parle aussi de filles qui se battent (Baston), et de travestissement (Mademoiselle). La voix est bonne, l'originalité est là et le français est manié avec une telle dextérité que même moi, ça me choque pas.

Zaza Fournier, elle est rock.


Découvrez Neimo!
7 septembre 2008

Télécharger des inédits de Phoenix, Dan Black, Lou Reed ?

Voici un lien intéressant si vous partagez nos goûts : Cartier Love

Comme le dit le titre, seulement un formulaire à remplir et vous pouvez télécharger des titres inédits de Phoenix (provenant des sessions d'enregistrement de leur dernier album, pour plus d'infos : www.wearephoenix.com) mais aussi de la carrière solo de Dan Black (han, vous étiez pas au courant ?), du bon vieux Lou Reed, Grand National également, et plus étonnant : Marion Cotillard.

Je vous laisse découvrir.

31 août 2008

Phoenix - United

[Il est à noter que cette note a été écrite et composée il y a fort fort longtemps, le 26 janvier 2005, cependant je n'ai pas tant changé d'avis à propos de cet album alors il me semble normal de n'effectuer qu'un pur copier/coller, surtout que là où il était publié, personne ne l'avait jamais lu, pour des nouvelles plus fraîches lire les deux articles ci-dessous concernant le Rock en Seine qui vient de s'achever. Vous excuserez l'absence de sources, à l'époque, je ne m'embarrassais pas de ça...]

Phoenix -United-.


Le premier album de ce groupe trop peu (re)connu dans son pays natal... Sans trop s'attarder sur tout le blabla que vous pourrez trouver sur le groupe passons tout de suite à mon "humble" critique de l'album...


J'ai mis trois ans à le trouver c'te putain de disque, alors vous imaginez mon soulagement, quand, enfin, je peux le poser dans ma petite chaine.


Tout en entendant les premiers accords de "School's rules" - instrumental au titre ironique à bien des points qui doit être en grande partie à l'origine des critiques abominable qu'a reçu le groupe à ses débuts- j'explore le livret bien maigre, un "sommaire", une photo en double page contenant les portraits des quatre membres du groupe, et les credits et remerciements...


Ensuite "Too young" le single qui a peu marché lors de sa sortie... qui est pourtant assez pop... aux paroles légères et le rythme légèrement répétitif... mais on sent dans cette chanson les prémices d'Alphabetical même si la voix du chanteur est un peu forcée par moment, trop dans les aigues... pas la meilleure chanson mais une bonne introduction à l'univers Phoenix... Par contre le clip homemade est très convaincant et décalé...


Une petite musique d'église pour commencer "honeymoon" chanson nostalgique à la construction circulaire. Il y a toujours la présence d'une "autre" personne comme dans quasiment toutes les chansons, la personne aimée, où celle avec qui tout est achevé... depuis peu. Théme qui revient tout au long de l'album. Un moment de poésie avec le bémol du simili orgue qui irite l'oreille au bout des 4minutes 59...


Et là.... C'est LE tube... "they say and end can be a start..." Premieres paroles d'if I ever feel better, que vous DEVEZ connaitre. Deuxième single qui a bousculé toute l'Europe, des paroles de génie qui à premiere vue peuvent sembler arrogante et hautaine comme l'image qu'on a collé au groupe à ce moment... mais qui est toute autre... la suite logique de Too Young en beaucoup plus marquante....Un accent irréprochable dans l'interprétation et un phrasée délicieusement Yaourt quand les phrases sont trop longue. Une chanson sublimée par ces petits défauts.


Party time... on comprend vite le choix du titre !! Cette chanson déménage, et on a un apperçu de ce que peut donner le groupe en concert!! Mais le mal est fait, les vilains critiques  nous priverons d'une tournée française dès 2000... arf. On voit un peu le pastiche des groupe rock énervés dans l'instru où sont placées des paroles plutot superficielles et futiles.


On fire... on rentre dans le vif du sujet, la voix trouve son accord complet avec la mélodie et on peut prendre notre envol amorcé avec le titre phare... l'amour toujours, et les rythmes différents importés d'afrique, une chorale qui joue aux questions réponses. Un petit bijoux sur cet album.


Embuscade... enfin un titre à consonnance francaise ... en effet, ils n'ont pas voulu ecrire leurs paroles en francais comme l'aurait souhaité une maison de disque car cela ne collait pas avec le rythme de leur musique... et dans l'ensemble ils ont bien fait. Non seulement l'anglais leur sied à merveille mais aussi cela leur a ouvert les portes du monde... sans qui ils seraient un groupe mort né. ... pas grand chose à dire dessus, un peu jazzy, comme le reste de l'album à écouter le soir...


Summer days... un de mes titres favoris, parce qu'il sonne comme une chanson pour crooner adopté par la voix claire du chanteur, un vieux titre des cabarets américains... "i need a good day sailing, to tell the sun and the moon, .... "hey hey c'est le titre huit, normal que je l'aime !


Funky Squaredance... absolument abracadabrantesque... on dirait qu'ils ont emprunté tout le matériel des daft punk pour modifier la voix et celui de weezer pour la musique, en ce qui concerne les paroles, c'est du Kobain... la chanson dure 9 minutes 38 et on passe par tous le meilleur de tous les  styles existant dans la musique... un clip a été fait par roman polanski, très drole aussi... à voir sur le site officiel disponible en lien dans ma liste de musique... en bas... le site est en anglais bien sur.


Et puis on achéve sur l'écho de l'intro, dont le titre fait sourire : DEFINITIVE BREAKS... on dirait du Bruce Springsteen...et on reste sur notre fin de plus.. l'opus dans son ensemble ne durant que 38 minutes...


OUF j'ai fini,ne  reste plus qu'à noter avec largeur, c'est un premier album : 16/20

30 août 2008

Rock Insane [Rock en Seine 2008 - Second Day]

Ce second jour de festival a commencé pour moi avec une courte rencontre musicale : DB Clifford, canadien sans accent, copie artistique conforme à Jamiroquai. Le côté provoc' en moins, pour avoir assisté à quelques unes des blagounettes du jeune homme, je ne peux m'empêcher de penser que les canadiens ont une sens de l'humour à part. Ou alors ce sont les français. Enfin. On n'est vraiment pas pareils.

Je zappe rapidement, même si c'est assez agréable pour commencer la journée et se décrasser les oreilles.

Louis XIV attend sur la grande scène et il y a encore assez peu de monde, j'ai donc une place de choix pour observer le spectacle assez assourdissant.
D'abord la bannière, effigie du roi éponyme, dans son jardin d'hiver, ça c'était fort.
Puis les avancées du leadsinger relayée par les grands écrans où sa silhouette se découpait dans le ciel bleu de saint-cloud, bordée par des arbres laissant aller leurs feuilles au vent.
Beau. C'était.
Bon. Aussi. La musique.
Pourtant le public ne s'enflamme pas.

Je suis ensuite un peu déçue par les jeunots de Brooklyn, futures "stars du rock français". Mwouais. Ben non. Quand on pense que les sélections Avant-Seine ont révélé des gens comme les Hushpuppies, Stuck in the sound, Neïmo ou Francy, ceux-ci ne relèvent pas à mon goût la comparaison.

Le chanteur n'est qu'une pâle copie de Johny Borell qui lui-même n'est qu'une pâle copie d'un grand n'importe quoi. Si le tout m'a assez ennuyé, une chanson a attiré mon attention : agglomération de petits bouts de gimmicks piqués à droite à gauche, je me suis insurgée très fort à son écoute. Pas retenu le titre. Pas envie de chercher. Passe mon tour.

Kate Nash est mignonne, mwoui. Elle fait des chansons pop qui restent dans la tête, mwoui. Mais en live : ça ne casse pas des briques. Le genre de fille qui devrait rester en radio, faire des showcase de temps en temps et basta. C'est mou du genou et ça prend la place de gens bien plus méritants.

Mon grand moment arrive : 20h05, les Raconteurs. Tout simplement magistral. Une leçon de Rock en live. J'ai été étonnée et étonnée d'être étonnée de ne pas m'être ennuyée pendant les instrumentaux. Ce qui est la base d'un groupe quand même. Pas un membre plus haut que l'autre, une répartition parfaite des talents et une mise en valeur intelligente par les choix de scène et de set. Un des meilleurs concerts de ma vie. J'ai très hâte de les revoir, un format plus long qu'en festival devrait être encore meilleur.

Puis il faut se dépêcher pour aller quérir les Justice sur la scène de la Cascade que je rebaptiserai mentalement "scène de la cagade" puisque rien ne servait de courir... En effet, ils n'apparaîtront que 45 minutes plus tard. Retard plus que suspect puisque premier de la saison. Certes le concert des raconteurs a pris 10 minutes de plus, mais ça n'explique rien.

Justice arrive et semble contenter leurs milliers de fans. Je reste sur ma faim. J'ai déjà vu bien mieux et surtout bien plus efficaces chez des petits dj sans prétention (à y réfléchir, un dj est toujours plein de prétention mais vous voyez le topo). La mise en scène est clean, ils savent maîtriser leur image c'est sûr. Mais celle-ci a pâti de leur retard et quand une panne technique glace tout le monde pendant deux à trois minutes c'est la fin de mes espoirs. Justice ouais... à la radio aussi alors. Et c'est dommage parce que c'est le genre de musique qui se prête à être écoutée avec 40 000 autres personnes.

Nous partons enfin d'un pas las mais tout de même vigoureux vers le concert d'... enfin de la tête d'affiche quoi. Rappelons qu'elle l'était déjà l'année dernière et avait annulé la veille de sa prestation. Cette année elle a fait mieux : elle a annulé trois quart d'heures avant. Ben oui. Faut bien entretenir le mythe.
Lorsque j'ai vu le panneau brandit par une pauvre fille dévouée à la cause annonçant qu'il n'y aurait pas de concert j'ai pensé que la seule excuse que je trouverai à l'autre loque serait sa mort. En fait non. Elle est en vie et à Londres, mais ça c'est le frontman de The Streets qui nous l'apprendra.

On est bien content qu'ils aient pu bénéficier de la grande scène les Streets, parce que ça leur va fort bien. La lumière, l'énergie, le son : tout était en place. Une fin de festival très intelligemment programmée (j'en connais à Evreux qui devraient s'inspirer...). Une vraie découverte en live, de la pertinence dans les propos. Les blagues lourdingues sur la grande absente de la soirée comprises.
Débarquer avec un éloquent "as you can see, I am not Amy Winehouse" et poursuivre par un "Excuse her, she's in London... smoking crack !", c'était beau.
Reprendre "Rehab" en fil rouge toute la soirée, aussi.

On avait tord de ne pas écouter DB clifford qui déclarait à 15h déjà "j'ai eu un coup de fil d'Amy, elle m'a dit que je pouvais la remplacer ce soir, donc on se dit pas au revoir", on avait tord de ne pas écouter Jack White braillant une blague toute aussi drôle mais intranscriptible.

Un rock en seine qui valait le coût... pour 50 euros et sans grands frais supplémentaires (sur place j'ai dépensé environ 8 euros par jours en boissons et nourriture, rien en déplacement et rien en hébergement), mais je comprends que beaucoup hurlent à la mort avec leurs 80 € pour les deux jours, leurs 20€ de camping (ou pire) et leurs billets de trains.

Je m'imaginais ce festival au dessus de tout ce que j'avais connu, mais je dois avouer qu'il n'arrive pas -cette année- à la cheville de l'édition 2005 du Rock dans tous ses états d'Evreux par exemple (ou même le 2006 d'ailleurs).

J'avais juré à tout le monde qu'on ne m'y verrait pas (surtout à cause de la choucroute) mais l'apparition de Carl&Co à l'affiche et un prix cassé m'ont forcée à bouger mes fesses, je ne regrette pas, mais objectivement, j'attendais mieux, beaucoup mieux.

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